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Texte imprimé

Il était une fois Mermoz


Cote : 629.130 92 MAR
Auteur : Bernard Marck

Editeur : Jean Picollec, Paris France
Année de publication : 2003
Mots-clés : Mermoz, Jean (1901-1936)
ISBN : 2-86477-189-6
Importance matérielle : 1
Description : 590 pages, format 13,3 x 21 cm, broché Résumé : Mermoz, encore et toujours ! Que n’a-t-on écrit sur "le Grand" ? Sujet de choix, tant les ailes de cet "Archange qui allait au bordel" ont pu inspirer nombre d’auteurs, pour le meilleur et hélas parfois pour le pire. Il fallait une sacrée plume pour retracer la vie tumultueuse et palpitante de ce "monstre sacré" des ailes françaises. Du talent d’écriture, Bernard Marck en regorge. Il aurait pu nous livrer un énième "roman hagiographique" de Jean Mermoz. Son ouvrage, en raison de la qualité de son écriture, se dévore de la première à la dernière page, mais ne laisse guère de place à l’approximation ; l’auteur s’est livré, pendant de longues années, à de patientes recherches et à un travail documentaire non négligeable, puisant aux meilleurs sources : en témoignent les nombreuses notes et renvois.
Si tous les aspects d’un Mermoz aux multiples facettes sont évoqués, du pilote talentueux et audacieux à l’homme politique en passant par l’amant fougueux et le fils attendrissant, ce n’est jamais sans aborder en profondeur le cadre dans lequel évolua le personnage. De même ne sont pas oubliés, loin des traditionnels poncifs, les personnages dont il croisa la route ou avec lesquels il fit un bout de chemin.
Quelques dents pourraient bien grincer et quelques grincheux pourraient avoir des maux d’estomac : que la vérité soit bonne à dire ou pas, Bernard Marck la rétablit, en particulier en ce qui concerne les sordides intrigues politico-financières qui se nouèrent autour de l’Aéropostale et de son créateur, Marcel Bouilloux-Lafont, et accessoirement autour de l’avionneur René Couzinet. Non ! L’histoire de l’Aéropostale n’est pas un "beau roman", comme semblent le croire certains auteurs : c’est une tragédie d’où émerge un Jean Mermoz aux multiples visages. Réjouissons nous du fait que Bernard Marck sache mettre en valeur un sérieux travail d’investigation par un réel talent d’écrivain.
Depuis la précédente édition, l’auteur n’a cessé de multiplier ses contacts et de poursuivre ses recherches avec une belle opiniâtreté. Il ne s’agit donc pas d’une simple réédition : l’ouvrage est enrichi d’une centaine de pages. Notons la présence en annexe d’une riche bibliographie, de la mention exhaustive des archives et sources consultées, d’extraits d’articles de la presse de l’époque (y compris du "Flambeau", organe des Croix de Feu), et d’un index appréciable.

Philippe Ballarini