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Article (archives)

Documentation Henri Roth - DEVOIR DE MÉMOIRE


Fonds archives LEYMARIOS André - Radionavigant Air France - INSTRUMENT DE RECHERCHE (10 S CRDA); Documentation Henri Roth - DEVOIR DE MÉMOIRE (10 S CRDA 3)
Claude LEYMARIOS nous a confié un dossier sur le pilote Henri ROTH.

Voici sa réponse à la question suivante : " Pourquoi ce dossier Henri ROTH ? "
 
Parce que, premièrement, Henri ROTH (31 juillet 1905- 5 mars 2005), pilote de ligne à Air-France, était le contemporain d’André LEYMARIOS et qu’ils ont eu l’occasion de faire plusieurs vols en équipage entre Toulouse et Casablanca entre 1935 et 1937. Henri ROTH était présent à Toulouse lors de l’hommage qui fut rendu à l’équipage du « Ville de Toulouse » .
Henri ROTH a épousé Michèle PIERRE, la fille du radio Roger PIERRE, mort le 28 octobre 1949 dans l’accident des Açores où périt Marcel CERDAN et Ginette NEVEU. Roger PIERRE était un intime de Henri ROTH. Michèle PIERRE était une ancienne élève de la Maison des Ailes et, à ce titre, adhérait à l’association commune de l’École des Pupilles de l’Air (garçons) et de la Maison des Ailes (filles) qui avaient fusionnées. Dans l’annuaire de cette association Henri ROTH avait repéré les noms de Guy et Claude LEYMARIOS, les fils du radio André LEYMARIOS. Le contact fut donc établi à partir de cette association.
Enfin, dernière raison, j’avais proposé à Henri ROTH d’écrire l’histoire de sa vie et, à ce titre, je vins passer plusieurs jours chez lui (18 au 25 octobre 2001) à Rogna (Jura), pour préparer la substance de cet ouvrage (Henri ROTH, un pilote d’exception- Du SPAD VII au Superstarliner), publié en octobre 2003 aux éditions Alan Sutton à Tours.
 
La documentation recueillie résulte de notre collaboration étroite, Henri ROTH et moi-même que nous avons entretenue durant la phase de rédaction de l’ouvrage. Les documents personnels que Henri ROTH m’avait confiés, (principalement des photographiques illustrant l’ouvrage) lui ont été retournées.
 
Cette boîte documentaire comprend donc :
- deux dossiers de « Notes prises par Henri Roth »,
- un dossier de « Notes concernant les entretiens entre Henri ROTH et Claude LEYMARIOS qui se sont déroulés à Rogna (Jura) du 18 au 25 octobre 2001 »,
- un cahier de notes prises chez Henri ROTH ?
- une chemise contenant des documents relatifs à la rédaction de l’ouvrage « Henri ROTH, un pilote d’exception- du SPAD VII au Superstarliner »
- une chemise contenant des courriers échangés par Claude LEYMARIOS avec diverses personnes ou personnalités, courriers en rapport avec Henri ROTH, à savoir :
            - Henri et Michèle ROTH, 1997 à 2003,
            - Mairie de Buc : démarches pour obtenir une rue au nom d’Henri ROTH (2002 à 2004),
            - René et Odile CADIER, lui ancien commandant de bord (auteur de l’ouvrage        « Puissance     Décollage- du DC3 au Boeing 747 »), elle, ancienne hôtesse de l’air, tous
            deux amis d’Henri ROTH. René CADIER a écrit la préface du livre sur Henri ROTH
            (2001 à 2003),
            - Jean-Claude LHÔTELLIER à Buc (2002 à 2003)
            - René LAMI, ancien commandant de bord, beau-frère de René CADIER (2002 à 2003)-   correspondance très polémique de la part de René LAMI,
            - Christophe COCHERY, Musée de l’air de Bretagne à Rennes (2001)
            - Musée régional de l’Air à Angers (2001 à 2002),
            - Revue ICARE (2001).
- photocopie du dossier édité par l’Amicale des anciens d’Air-France :  « in mémoriam- nos Disparus », dont l’orignal appartenait à Henri ROTH. Ce document comporte de nombreuses notes écrites par Henri ROTH,
- une enveloppe comprenant des documents relatifs au décès d’Henri ROTH, le 5 mars 2005).


Claude LEYMARIOS, le 12 mars 2018.

Le parcours de mon devoir de mémoire :
 
Lorsque ma mère, Denise-JUNOT-LEYMARIOS, est décédée le 7 janvier 1936, Germaine DELAPLANCHE-LEYMARIOS, mère de mon père et ma grand-mère paternelle, est venue à Toulouse pour s’occuper de mon frère Guy et de moi-même.
 
Après le décès de mon père, André LEYMARIOS,  le 23 mars 1938, nous sommes repartis, avec ma grand-mère, pour Morée (Loir-et-Cher) où habitaient la sœur aînée de mon père et son mari, André RENAULT, que mon père avait institué notre tuteur légal.
 
Ma grand-mère, avant de partir de Toulouse, a réuni toutes les affaires ayant appartenu à mes parents et, en particulier des documents et des objet en relation avec mon père.
 
J’ai commencé mon devoir de mémoire, en prenant possession de ces documents, avec l’accord tacite de mon frère aîné Guy. J’ai commencé à les exploiter et à les intégrer dans mes recherches généalogiques entreprises sur la famille dans les années 1950.
 
Ces recherches ont abouti à l’écriture d’un ouvrage distribué à tous les descendants, intitulé « de Pierre LEYMARIOS/Madeleine GRÉGOIRE et Marc JUNOT/Catherine BAUBIS à André LEYMARIOS et Denise JUNOT, paru en décembre 1997.
Le chapitre 11, intitulé « Vivre intensément...jusqu’à la mort ! » et le 12 « In mémoriam... » sont les premiers écrits consacrés à mon père André LEYMARIOS.
 
Après quelques mois de pourparlers avec la mairie de Morée (Loir-et-Cher), une rue André LEYMARIOS y fut inaugurée le samedi 4 juin 1994 par l’amiral  André STORELLI, ancien commandant en chef de la flotte française du Pacifique, résidant au château de Pezay, commune de Marolles (près de Blois), que je connaissais personnellement. Le choix de l’amiral STORELLI, permettait de mettre aussi l’accent sur le passage dans la Marine, puis l’Aéronavale d’André LEYMARIOS.
Note : André LEYMARIOS a vécu à Morée de janvier 1912- date de décès de son père Clovis LEYMARIOS- à août 1921, date de son engagement dans la Marine.
 
Septembre 1995, à l’initiative de ma compagne Marie-Claude VITALI, nous entreprenons un voyage à Corsavy (Pyrénées-Orientales). Le lundi 18 septembre 1995, nous sommes reçus par Jean VAILLS, maire de Corsavy et le mardi 19 nous nous rendons, en compagnie de notre guide, Michel CABANA, sur les lieux mêmes de l’accident, au-dessus des mines de Bafert
 
D’autres pourparlers, que je menai avec avec la mairie de Blois, aboutirent à l’inauguration, le samedi 23 mars 1996 (58 ans après la date de l’accident du Canigou), d’une place André LEYMARIOS, située dans le quartier des Aviateurs. Elle fut inaugurée par Jack LANG, ministre de la Culture et maire de Blois.
Note : André LEYMARIOS avait vécu à Blois de 1904 à 1912- École primaire Victor Hugo.
 
En octobre 2003, sortait, aux éditions Alan Sutton, mon livre « Henri ROTH, un pilote d’exception- Du SPAD VII au Superstarliner ». Dans le chapitre « Air-France- de Cannes à Toulouse », j’évoque mon père à plusieurs reprises.
 
Au 3ème trimestre 2010, sort mon livre « L’Aviation de A à Z » aux éditions Alan Sutton. La lettre L est consacrée à « Leymarios André- Devenir radionavigant au début des années 1930 ».
 
17 mars 2018 – 80 ans après l’accident du Dewoitine 338, grâce à Gilles COLLAVERI, qui a fait des recherches archéologiques sur le lieu du crash, se tient à Aérospace à Toulouse-Blagnac, une exposition sur le matériel recueilli sur place avec un exposé de présentation. Je dépose auprès de Fabienne PERIS, conservatrice des collections du musée Aérospacia. de Blagnac, la totalité des documents que ma grand-mère avait précieusement conservés et m’avait transmis.
 
La boucle est bouclée… j’ai accompli mon devoir de mémoire.
 
Claude LEYMARIOS, fils d’André LEYMARIOS, le 14 mars 2018.


 

 

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