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Texte imprimé

La ligne de Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry et leurs compagnons d'épopée


Cote : 629.130 08 FLE
Auteur : Jean-Gérard Fleury

Editeur : Gallimard, Paris
Année de publication : 1944
Mots-clés : Jean Mermoz

Importance matérielle : 1 vol. ; 286 p.
Résumé : La ligne aérienne d'Amérique du Sud que d'admirables livres de Joseph Kessel et Antoine de Saint-Exupéry ont déjà fait connaître au public est, à coup sûr, le plus beau témoignage de l'énergie française qui ait été donné au cours de ce siècle.
Son histoire est une véritable épopée, ses hommes ont renouvelé dans la vie moderne les exploits fabuleux des temps de chevalerie.
Jean·Gérard Fleury qu'une profonde amitié liait à Mermoz, qui défendit la ligne au cours de campagnes de presse retentissantes, contre l'incroyable indifférence du gouvernement français, a voulu perpétuer dans La Ligne le souvenir de vingt années d'aventures héroïques.
Il a regroupé autour de Didier Daurat, chef étonnant qui imposa par son énergie et sa foi la mystique du courrier, «l'escadrille de la paix», formée au lendemain de la guerre par des aviateurs démobilisés.
Leur entreprise semblait insensée : ils voulaient créer une ligne aérienne au-dessus des régions les plus hostiles à l'homme : les sierras d'Espagne, le Sahara insoumis, l'Océan, les forêts vierges et la Cordillière, à une époque où il n'existait pas d'avions commerciaux.
En attendant que l'on construisit ces appareils, les hommes, au péril de leur vie, suppléèrent à l'insuffisance des machines.
À une époque où la T. S. F. ne fonctionnait pas, ils utilisèrent les pigeons voyageurs pour
signaler les aviateurs en détresse.
Après avoir réussi à relier la France au Maroc, les équipages entreprirent la conquête du désert. Malgré les captivités, les massacres, les tragédies de la soif, ils atteignirent Dakar. Puis ce furent les aventures d'Amérique du Sud au milieu de l'enthousiasme des peuples latins, les exploits surhumains de Mernoz au Brésil et dans les Andes, de Saint-Exupéry aux prises avec les cyclones de Patagonie, de Guillaumet prisonnier des neiges de la Cordillière.
Au moment où Mernoz ouvrait l'océan à l'aviation postale, où la concurrence étrangère, découragée, renonçait à la lutte, où nos équipages avec le concours enthousiaste de l'Amérique du Sud, défrichaient un continent entier, sous le signe de la France, des intrigues politiques, des divergences d'intérêt nées dans la métropole, arrêtèrent l'élan des équipages. Ce fut peu à peu la perte des positions conquises au prix du sang, la déconfiture financière, le recul de l'aviation française et son effacement devant une concurrence encouragée par nos faiblesses.
Le livre de Jean-Gérard Fleury perpétue les exploits d'un groupe de Français qui étonnèrent le monde et rappelle les navrants effets de nos discordes intérieures.